A propos.

"l'inventaire de la condition humaine...." 
G. Ranunkel, galerie Artfloor"
Gentreau peint l'humain dans des formes a la fois simplifiées et baroques. La forme est donnée on y reconnait une tête, un corps, une silhouette... Toujours une expression. La couleur vient du fond et penêtre le personnage, mieux le traverse, et le traversant, se transforme, donnant des ombres, des reflets, des inquiétudes.
En groupe ou seul, l'humain est toujours solitaire, étonné perdu même au milieu de la couleur.
Il est le lieu de la transformation, le creuset alchimique de la couleur, là ou la matière, débordant de la forme, devient humaine.........Un peintre silencieux et subtil qui, avec une pudeur étonnée dit l'essentiel de ce que nous sommes." Annie Quillon, magazine Envies d'Arts.
l'ART est une puniton" Sigmar Polke." 

Qu'une idée, une situation, une angoisse ou un plaisir naisse dans ma tête, qu'elle y soit assemblée, puis que je me refuse à la réaliser avant qu'elle n'ai envahi complètement mon esprit, ma vie jusqu'à atteindre le bout de mes doigts
Que je frémisse d'impatience, que mes gestes ne m'appartiennent plus et que je décharge enfin ce trop plein d'énergie quand plus rien ne peut exister jusqu'au moment ou je me sens liberé de cette pression. Je peux écrire le mot fin sur cette histoire, et je me sens épuisé, mais heureux.
Je sais que la punition est à la démesure d'un art auquel je suis profondément enchainé, mais est-ce bien une punition?
Je crois sincèrement au support et à la matiere, à chaque heure du jour, à chaque lumière. Et pourtant je suis impuissant à traduire le chant des oiseaux dans le jour qui se lève, le bruit d'une feuille qui meurt à l'autonme, l'odeur de la terre.
Je sais que le temps me manquera, mais il me faut pourtant essayer de saisir la musique et le parfum des couleurs. C'est ma condition à exister. J e paye très cher cette affirmation à l'existence de l'Art